2007 – Sixième voyage à Bangui

Toute l’équipe de l’AMP m’attendait, sourire et joie de se retrouver tous en bonne forme.
Le lundi matin les 82 enfants et les 3 instituteurs m’accueillaient avec des fleurs et des chants.
J’ai fait la connaissance des nouveaux. Les élèves sont répartis en 3 classes du CP1 au CM2.
Je suis toujours émue et heureuse de les voir plein de vie et d’énergie. Le niveau des classes est très bon, notre école fonctionne à plein régime.
Marie victoire dirige notre école avec beaucoup d’efficacité et de compétence. La cuisinière et l’aide cuisinière préparent 90 repas par jour. Un gardien surveille l’école chaque nuit.
J’ai visité quelques familles dans le quartier, la situation est très difficile, les parents sont soulagés que leurs enfants soient à l’école MP, au moins ceux là survivront et pourront espérer un avenir meilleur.
La réunion de parents d’élèves a été constructive, tous veulent bien participer à la vie de l’école pour le bien être de leurs enfants. Cela s’est terminé par un goûter et des chants.

Le lundi suivant je partais avec l’abbé Frédéric Nam pour Bossangoa, pour créer notre deuxième école là-bas, notre voyage s’est passé sans problèmes.
Le mardi rendez vous avec les petites sœurs à saint Charles, nous avons fait le point sur la création de la future école, Marie-Antoinette est prête à en gérer le bon fonctionnement, le prêtre de la paroisse saint Charles est partie prenante dans ce projet et propose des bâtiments situés prés de la cure.
Grâce à l’abbé Frédéric nous avons obtenu l’autorisation de l’évêque de Bossangoa qui est très sensible à notre action, de créer une école à saint Charles dans des bâtiments désaffectés (ancienne bibliothèque), ce bâtiment se trouve à peu de distance de l’habitation des petites sœurs et tout près de la cure, nous allons rénover ce bâtiment. Une école de 60 élèves répartis en deux classes verra le jour à la rentrée 2007, nourris, soignés, instruits, les enfants vont commencer à vivre. La situation à Bossangoa est dramatique, les gens sont dans une situation de survie, notre projet tombe à point !
J’ai rencontré des familles, des futurs élèves, je m’aperçois que notre action est vitale.
Prochain voyage en 2008.

Catherine Parisel